Traumer
L'école parisienne n'a semble t-il rien perdu de sa splendeur quand on en vient à traiter de musique électronique. Les lueurs persistantes de la capitale continuent d'attirer -en plus d'en avoir suscité une bonne partie- de nombreux artistes provinciaux vers elle, dont seuls les plus capables parviennent à s'y nîcher.
Disciple appliqué, Traumer, est de ceux-là: ayant quitté la douceur d'Avignon pour le bain bouillonant de la Seine, il a depuis quelques courtes années confirmé son talent et donné corps à ses ambitions musicales. Sous la houlette bienveillante des instigateurs d'IRM, qui les premiers ont remarqué son talent, recevant les expertises avisées de producteurs tels qu'Electric Rescue ou Maxime Dangles, il s'adonne maintenant le plus clair de son temps à filer sa passion et peaufiner sa technique, pour le plus grand bonheur de ses précepteurs.
Un répertoire déjà richement garni atteste de la dynamique créative du jeune homme, qui se fait remarquer par sa capacité à se balader entre les genres, d'une techno puissante, assenscionnelle, recueillie par le label Sign Industry l'année dernière à un jeu plus mélodieux, tempéré, aux accents jazzy, mêlant deep house et down tempo savamment orchestré, suave à souhait, que Ventura Records s'est empressé de diffuser. Les périgrinations musicales de Traumer témoignent de la profondeur de son sens musical et l'étendue de son coffre créatif, tour à tour sensible et délicat puis extatique, comme son Night Moves signé chez Skryptöm.
De quoi produire des lives riches et diversifiés à chaque pparition, dans sa ville d'adoption -devenue sa cours de récréation favorite- au Rex et ailleurs, et s'attirer les sympathies appuyées de figures telles que Laurent Garnier, ou encore Stephan Bodzin, dont le label Herzblut a recueilli le premier LP. En Juin, un double EP sortira sur Desolat.
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