Alkpote
Alkpote, anciennement sous la graphie Al K-Pote, de son vrai nom Atef Kahlaoui, né le 3 février 1981 à Paris 10e, est un rappeur et acteur français, d'origine tunisienne. Il trouve son nom de scène à l'âge de 15 ans, et intègre le groupe Unité 2 feu en 1998, avec lequel il publie un premier album intitulé Haine, misère et crasse. Il se détache peu à peu de son groupe afin de poursuivre une carrière solo.
Il intègre en solo le label Néochrome en 2006. En avril 2007, il publie son projet Rap de banlieusard qui « met à l'honneur cet artiste hors normes. Avec des rimes travaillées, un flow fluctuant et un sens des paroles qui s'inspire des rues sales de la cité des Pyramides, et d'une jeunesse déphasée. » En novembre 2007, Alkpote publie l'album très attendu Sucez-moi avant l'album.
En 2010, la sortie de la chanson Bande de putains sur l'album AlKpote et la crème d'Ile-de-France 2 donne lieu à un conflit entre les partisans d'AlKpote et des opposants considérant le titre comme une exaltation des pires clichés du rap. En 2011, il fait une apparition dans le film La Vengeance de Morsay, dans lequel il joue le coiffeur de la cité où habite Morsay. Le 19 mars 2012, il publie son album L'Empereur contre-attaque7. Son album, Néochrome Hall Stars Game, une collaboration avec Seth Gueko et Zekwé Ramos, est publié le 26 novembre 2012. Le rappeur annonce également en 2012 penser arrêter sa carrière, estimant ne pas avoir été suffisamment reconnu pour son talent. Le 3 juin 2013, il publie sa digitape intitulée Mazter Chef. En avril 2014, il publie sa mixtape OrgasMixtape, qui suit d'un deuxième volet l'année suivante, le 11 mai 2015.
En 2015, il tourne un clip de la chanson Formule 1 dans un hôtel de Courouronnes. Le clip est rapidement retiré de YouTube à la suite d'une plainte d'Accor pour « préjudice à la marque ». En janvier 2016, il publie un album collaboratif intitulé Ténébreuse musique avec Butter Bullets.
Durant sa carrière, Alkpote est souvent critiqué pour ses nombreuses références à la pornographie dans ses textes. « On me dit souvent que je suis pornocrate c'est vrai. Mais je ne me sens pas plus pornocrate que Doc Gynéco, Alizée ou Mylène Farmer. On est artistes avant tout. Ce qui me nourrit c'est ma passion pour la rime, pas le porno. Tous les mots un peu durs que j'utilise dans mes textes, ça fait juste partie de mon personnage », explique-t-il.
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